Un galérien faisait partie d’une certaine catégorie de condamnés que l’on envoyait ramer sur les galères du Roi, en Méditerranée. Il y avait près de 300 rameurs par galère, c’est eux que l’on appelait galériens.
Afin de mieux les reconnaître, on faisait porter aux galériens, une casaque rouge.
Ils étaient enchaînés nuit et jour à leur banc et ne quittaient jamais leurs chaînes, même pour faire leurs besoins.
De plus, ils étaient mal nourris, (ils ne mangeaient que du pain et des fèves).
Ils étaient également battus (leurs gardiens appelés argousins ou gardes-chiourme et les contremaîtres étaient le plus souvent cruels).
Ils accomplissaient quotidiennement un travail très dur (Rien que pour soulever l’énorme rame, les cinq rameurs devaient se mettre debout ; la paume de leurs mains finissait par devenir presque aussi dure que du bois).
Entre 1680 et 1748, 60.000 forçats sont passés par les galères de Marseille. Près de la moitié d’entre eux mouraient au bout de quelques années, mais étaient vite remplacés par d’autres condamnés.
Sur les 40 galères de Louis XIV ont travaillé sans s’arrêter, 2000 esclaves et 10 000 condamnés qui pouvaient être des déserteurs, des contrebandiers, de petits délinquants, de simples vagabonds ou encore des protestants qui refusaient de se convertir au catholicisme.
Les galères furent supprimées en 1748.
Illustration CC : Dessin à la plume de Pierre Puget 1655 env.